2020-04-14
L’enjeu majeur est le choix de la position des points de mesure
La surveillance des impacts environnementaux résultant des activités de construction devient une pratique de plus en plus courante pour les grands projets au Royaume-Uni, et s’ensuit naturellement le choix d’un système de surveillance adapté à l’objectif, proportionné et rentable.
De plus en plus, des stations de surveillance combinant à la fois les mesures du bruit, des vibrations et des particules sont recherchées. Ce type de système intégré peut permettre des économies de coûts importantes mais il n’est pas sans contraintes. En effet lors de la sélection de ce type de système, il faut se poser les questions : Quel est son objectif ? Que dois-je mesurer ? Quels sont les résultats attendus ?
La problématique principale reste l’emplacement des points de mesure de surveillance.
Pour y répondre, vous devez comprendre ce que vous vous cherchez à protéger par cette surveillance.
Bruit: En général, le niveau sonore est mesuré afin de s’assurer que le chantier ne génère pas un bruit excessif qui serait nuisible pour son environnement (généralement résidentiel ou commercial). L’endroit idéal pour la surveillance du bruit se situe au point d’entrée du bâtiment concerné. Lorsque cela n’est pas réalisable, il est possible de corriger les données de mesure en fonction de la position de la source de bruit et du récepteur par rapport à l’emplacement de surveillance. Cela n’est pas nécessairement simple pour le domaine de la construction où les sources de bruit sont très mobiles plutôt que statiques – dans la pratique, vous êtes susceptible de surestimer et de sous-estimer les niveaux au cours d’une journée.
Vibrations: Normalement, elles sont mesurées pour gérer le risque des effets sur la santé et des dommages au bâtiment. Les vibrations doivent être mesurées au point d’intérêt qui est soit un emplacement représentatif des fondations / structure du bâtiment en question, soit au point à l’intérieur du bâtiment où l’occupant peut être exposé aux vibrations. La surveillance à des endroits non couverts ci-dessus présente plusieurs défis. La prévision de la propagation des vibrations d’un endroit à un autre est difficile et repose sur la connaissance des conditions du sol environnant. La modélisation de la propagation des vibrations est complexe et coûteuse. Il existe un risque réel que les niveaux de vibration au niveau du récepteur soient supérieurs à ceux prévus, ce qui pourrait entraîner des problèmes importants en cas de dommages au bâtiment.
Particules: D’un point de vue normatif (au Royaume-Uni), il est stipulé que la surveillance des particules doit être effectuée en limites du site à au moins deux emplacements (en amont et en aval des conditions existantes). Les moniteurs de particules doivent être positionnés en espaces dégagés et non couverts, ce qui exclut généralement un positionnement en façades.
Comme vous pouvez le constater, bien qu’il soit possible de mesurer ces trois paramètres en un seul endroit commun, il peut ne pas être approprié de le faire.
En réalité, ce qui est le plus important, c’est de disposer de données fiables, faciles d’accès et simples à étudier. Il existe des systèmes combinés qui vous permettent d’utiliser un seul enregistreur de données pour plusieurs capteurs séparés par de grandes distances. Par exemple, le système filaire de Sigicom permet une surveillance du bruit, des vibrations et des particules avec un seul enregistreur de données et où les capteurs peuvent être positionnés jusqu’à 800 m de l’enregistreur. Cependant, lorsque la logistique du site restreint ce type de système, les systèmes autonomes tels que le moniteur de vibration Sigicom INFRA C22 sont idéaux car ils fournissent toujours des données fiables de haute qualité, disponibles sur une plate-forme web intégrée commune avec les systèmes filaires.
Les systèmes combinés ont leurs avantages et leur place dans l’écosystème de surveillance, mais il est essentiel qu’ils soient utilisés de manière appropriée et non au détriment de l’exactitude et de la fiabilité des données collectées. Il existe un réel risque (financier et contractuel) introduit par la surveillance au mauvais endroit et l’ampleur de ce risque est probablement inconnue et non gérée actuellement.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la surveillance de chantier, contactez-nous.